[INFOGRAPHIE] La société Cornerstone vient de publier une étude dans laquelle elle dévoile les critères pour repérer les salariés toxiques… avant-même de les recruter.
Il pourrit l’ambiance. L’employé « toxique » est comme une pomme véreuse sur l’arbre de l’entreprise. Il arrive en retard et n’aime pas aider les autres. Pire : il peut se révéler harceleur, voleur ou fraudeur. Toute l’équipe rêve qu’il n’ait jamais été recruté. C’est pour rendre cette élimination des salariés toxiques à la racine, dès l’entretien d’embauche, possible, que Cornerstone OnDemand a analysé les signes avant-coureurs de ce type de comportements, à partir d’une base de données sur 63 000 employés. Grâce aux résultats de cette enquête, Toxic employees in the Workplace, dévoilée le 2 avril 2015, l'entreprise, qui développe des logiciels de recrutement pour les entreprises, conseille aux recruteurs de poser différents types de questions lors du processus de recrutement.
Critère n°1 : un prétendu respect des règles
Par exemple, il est conseillé de demander aux candidats ce qu’ils pensent des règlements. Étrangement, le salarié toxique les aime beaucoup. C’est ce qu’il prétend en tout cas. En effet, ceux qui affirment que les règles sont faites pour être suivies sont 33 % plus susceptibles de les enfreindre que ceux qui avouent dès le départ que, parfois, quelques entorses sont nécessaires.
Critère n°2 : une grande confiance en ses compétences
La même logique est appliquée en ce qui concerne la confiance en ses compétences techniques. Plus il y a un décalage entre l’auto-promotion et les véritables compétences, plus il y a de chances (44 %) que le salarié se révèle toxique.
Critère n°3 : des mauvais résultats aux tests de personnalité
Cornerstone OnDemand en profite pour faire la publicité de ses évaluations de compétences, des tests scientifiques qui permettent d’évaluer les qualités personnelles des candidats. Plus un candidat a de mauvais résultats dans les catégories « assiduité, ponctualité » et « service », plus il a de chance d’être toxique. Logique.
Des conséquences sur la productivité
L’étude a aussi montré que les comportements toxiques sont contagieux : quand on travaille auprès de salariés toxiques, on a plus de chances d’agir comme eux. Ou alors de quitter l’entreprise. Ils augmentent le stress de chacun et leur présence favorise le burn-out. Pour l'entreprise, ce sont des coûts de remplacement plus élevés. À cela, il faut ajouter qu’avoir un salarié toxique dans son équipe, c’est s’exposer à des frais de justice pour harcèlement, à des pertes à cause des fraudes, ou simplement à cause du manque de productivité de ces "fumistes", qui représentent, en moyenne, 3 à 5 % des salariés.
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Vos réactions
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- DekkardDe toutes façons, l' entreprise n' est pas le lieu de la Franchise et du respect des autres : c' ets un microcosme ou chacun est par défaut opposé aux autres car il faut etre plus que les autrs, ou sinon, c' ets la trappe ou le chomage !
L' entreprise n' est juste qu' un grande comédie, sauf peut etre les PME et encore...
15 ans de multinationales qm' ont calmé sur " la valeur " accordée à l' employé...
Un immense théatre de comédie, tel est l'entreprise . Relire " Le principe de Dilbert", ma bible de management .Répondre
- YlliamBjr,
moi aussi j'étais perfectionniste dans mon travail et tout cela pourquoi ?
pour me retrouver au chômage depuis presque 2 ans !
Je ne discutais jamais les ordres pour le travail , j'en faisais toujours plus mais pas payée plus !
Résultat : début de burn out !!!Répondre
- ChLe trait tiré est un peu épais et rapide, mais intéressant.
Par contre je serai très prudent sur les test de nos "chers recruteurs" qui plutôt que d'utiliser des méthodologies d'analyse comportementales, basées sur l'analyse de l'expérience et les comportements professionnels passé, se réfugient derrière des logiciels de test de personnalité qui, souvenons nous en, ne sont pas une science exacte...Répondre
- futur retraitéLe principe de réalité exige que des entorses soient faites à l'encontre du règlement intérieur ou de certaines procédures de travail
Je me demande même pourquoi il faut poser la question au candidat
Mon PDG me prend pour un rebelle éprouve de la lassitude à mon égard et souvent caresse l'idée de me licencier Il renonce toujours car je suis devenu un pilierRépondre
- aannecyIl faut tenter de parler à votre collègue (avec un médiateur amicale si nécessaire)
il faut intégrer dans votre travail et de votre coté que l'humain à toujours du mal avec le changement.
Vous avez un jugement et une façon de travailler qui complique ses habitudes. Revenez sur son terrain et prenez en compte le fait que le changement l' insécurise. Dites lui que ; vous ne voulez rien changer, mais que vous travailler simplement différement car vous venez d'une autre Sté. Dites lui aussi que vous voulez, dans la mesure du possible travailler comme lui ; si cela facilite l'activité du service... Demandez lui si cela lui convient, puis si cela ne le dérange pas si vous continuez un peu à travailler comme vous en aviez l'habitude.... Dites lui que vous ne voulez ni le remplacer, ni prendre sa place, bien au contraire... Reconnaissez lui ses qualités (mettez de coté ses défauts)... et... il sera enfin en confiance, il arrêtera de vous mettre des bâtons dans les roues qui n'ont pour but que de se protéger.. Un maître mot Sécurisé le .... Rassurez le comme vous rassuriez vos clients quand vous étiez Chef d'entreprise... Attention à ne pas être Parent dans votre démarche, cette discussion doit se faire d'adulte à adulte sans référence à votre expérience (Analyse transactionnelle)Répondre
- FifiPrécisons que ceux là ne sont jamais virés. A croire qu' ils plaisent!Répondre
- PollockJe suis dans le même cas de plus j ai été moi même chef d entreprise j en avais marre des employés le retard toujours dans le négatif enfin j étais tombe sur la mauvaise boîte
J ai retrouvé un boulot de comptable et quoi un collègue encore toxique a croire que je les attire, mail au patron précisant que j étais un nul aucune conversation au boulot aucune explication avec un logiciel qu il manipule depuis 10 ans des plus compliqué qu il a compliqué lui même pour être indispensable j en passe et des meilleurs
Je ne sais plus quoi faireRépondre
- psychotoxicomulticarrencéOuf!!
A lire vos commentaires, je me sens tout de suite moins toxique.
Si on couvre la totalité des critères au travers de plusieurs dizaines d'années de carrière professionnelle on a tous des chances de se retrouver dans la description.
Ce n'est pas non plus illogique : vu les relations actuelles employeur employés ainsi que les évaluations qui s'attachent à la performance individuelle plus que collective quoi d'étonnant qu'à un moment ou un autre on ait des tendances à sortir du cadre de l'intérêt de l'entreprise. Après les vrais toxiques existent, mais je n'ai rien vu dans cet article permettant de detecter un pervers narcissique à l'embauche. Le terme fumiste est effectivement tres mal choisi dans le contexte. Question un journaliste qui s'enflamme sans re07/04/2015 à 19:17
- Les périodes d'essai auraient été supprimées du Code du Travail ?
Pourrai-t-on parler de discrimination à l'embauche sur des critères subjectifs ?
Le rapport coût d'achat des fameux tests et le coût salarial devrait être évoqué.
On s'aperçoit assez rapidement si le collaborateur détient réellement les compétences techniques décrites ou pas, de son intégration dans l'équipe, le manager peut "re-cadrer" les pauses "café" s'éternisant, les retards ou du moins essayer d'en déterminer les causes, famille monoparentale problèmes de garde d'enfant proposer des solutions de décalage d'horaire, sinon c'est que le poste n'intéresse pas, ne motive pas le collaborateur, poste alléchant mais sphère d'autonomie réduite à peau de chagrin, sur-diplômé pour un poste commun, on peut mettre fin à la période d'essai après une analyse de ces problématiques (et d'autres) Le manager peut aussi se remettre en cause, qui est-ce qui fait que cela n'ait pas "matché" en
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